25.1.11

  • La représentation de la mafia :


The Springfield Mafia est une mafia italienne présente dans la série. Elle a été fondée en 1974 par Anthony, surnommé "La graisse Tony". Leurs activités sont toutes criminelles. Ils rackettent, font du trafic d'argent et du blanchiment d'argent*, commettent des meurtres et font des jeux d'argents. Leur plus grand rival est la police de Springfield à laquelle ils veulent par tous les moyens échapper.
Dans Homer le clown (saison 6, épisode 15), Krusty le clown a des soucis financiers ce qui engendre des problèmes avec la mafia. On les représente le plus souvent avec des costumes noirs et une apparence méchante; avec une voix grave. C'est le stéréotype du mafieux de base.


Nous pouvons rapprocher ce groupe à la mafia américaine appelé plus communément par les médias américains "mob" ("bande" en français). Les criminologues* rapprochent les "mob" à la mafia italo-américaine.
Au XIXème siècle, dans les quartiers de misères, des gangs recrutent les enfants d'immigrés. A partir du XXème siècle, ils se sont installés dans les grandes villes telles que Chicago mais surtout New-York. Ces gangs seront composés d'Italiens, d'Irlandais, d'Anglo-saxons, etc. On appelle cela "Organisation" et "Syndicat du crime". Toutes les occupations de la mafia américaine sont présentes dans la série les Simpson
- Les différences entre la "upper class" et la classe moyenne
Dans la série Les Simpson, les différences entre les personnages riches et la classe moyenne reflètent les défauts d'une société américaine favorisant d'avantage la première (la "upper class") plutôt que la classe moyenne consituée d'américains aux revenus mensuels compris entre 1500$ et 4000$ par mois. Dans la série, on remarque que la plupart des personnages appartiennent à cette catégorie sociale et sont souvent en proie aux même problèmes que la classe moyenne américaine. Ces problèmes sont souvent associés à des raisons économiques. Le personnage de Montgomery Burns représente bien la « upper class ». Ce milliardaire est probablement l'homme le plus puissant et le plus riche de Springfield et est également le directeur de la centrale nucléaire de la ville mais aussi le patron d’Homer.
Ces différences ne s'arrêtent pas au niveau économique mais continuent dans le système juridique. Un système de caution est souvent mis en place lorsqu'un prisonnier doit être jugé et que son jugement n'intervient pas avant quelques mois. La famille du prisonnier peut payer une caution afin que le prisonnier réside chez lui plutôt qu'en prison en attende du jugement. Cette loi encore une fois, favorise la "upper class" car les sommes peuvent atteindre quelques milliers de dollars. Les détenus apparement à la classe moyenne ne peuvent pas bénéficier du même confort que leurs concitoyens d'une catégorie sociale plus élevée.
Des grandes différences entre les classes sociales sont aussi présentes au niveau du système scolaire américain. En effet, aux Etats-Unis, de nombreuses familles n'envoient pas leurs enfants à l'université car, aux Etats-Unis, selon les études et les universités, il faut souvent payer plusieurs milliers de dollars. Une somme difficile à recueillir pour une famille qui ne touche que 3000$ par mois. Le problème des études est souvent évoqué dans la série, notamment dans l'épisode Futurdrama où Bart intervient dans le futur pour que sa soeur, Lisa, bénéficie d'une bourse qui lui était initialement destinée.
L'exemple même du fossé entre les classes sociales est la répartition des résidences des personnages.  A l'observation d'une carte de Springfield, on distingue bien que les personnages riches sont logés dans le quartier le plus verdoyant de la ville, tandis que les classes moyenne et pauvre vivent à l'est de la ville, dans le bitume et la pollution.


Ces différences se perpétuent aussi dans le language. Lorsque l'on regarde les Simpson, on se rend compte que selon la classe sociale ou la profession exercée, le vocabulaire employée par le personnage est différent (Homer Simpson jure et prononce les mots comme un enfant en contraste avec Monsieur Skinner qui a un vocabulaire soutenu et poli).

- Le problème de la protection médicale au Etats-Unis :
En effet, aux Etats-Unis, pour se soigner par exemple, à moins de travailler pour une entreprise qui propose une couverture médicale pour les frais de soins et d'opérations, les américains qui ne sont pas assez riches pour se payer une assurance, doivent alors payer pour des opérations pouvant parfois atteindre un montant de quelques milliers de dollars. cette situation est d'ailleurs caricaturée* dans quelques épisodes, comme par exemple dans l'épisode intitulé Oh... la crise cardiaque où Homer est obligé de faire appel à un charlatan pour son pontage cardiaque d'un montant nettement inférieur (129,95$) par rapport au montant proposé par le docteur Hibert (40000$).

Mais aussi dans l’épisode nommé : papy fait de la contre-bande quand M. Burns , le patron d’Homer, décide de supprimer la distribution gratuite de médicaments pour les employés pour des raisons d'économie. Homer et Abraham, son père, décident de faire de la contrebande en achetant des médicaments au Canada en se servant d'une fausse carte de sécurité sociale canadienne.

- Le rêve américain

Cette notion de rêve américain apparaît à partir du XVIème siècle. Il est considéré comme un phénomène culturel associant l'argent, la liberté et la culture. Il a influencé des courants migratoires pour l'Amérique avec des personnes à la recherche du bonheur. Lors de la période colonisatrice (à partir du XVIIème) de nombreux colons* vont venir chercher fortune et gloire en Amérique. En 1776 cette notion va être renforcée grâce à la Déclaration d'Indépendance américaine suite à la révolution américaine. L'expression de "rêve américain" sera utilisé pour la première fois en 1931 par James Truslow Adams, un historien américain, dans le livre The Epic Of America. Pour lui cela signifie que l'ascension sociale se fait avec le mérite et non suite à un héritage, puis il amène à des libertés fondamentales à un l'homme ainsi qu'à l'égalité entre ces derniers. Au XXème siècle, Martin Luther King, une des figures des défenseurs des Droits de l'homme, a prononcé le discours I have à dream pour l'abolition de l'esclavage. Il défend la cause des minorités (femmes, homosexuels, noirs...). Ce discours sera repris, le 18 Mars 2008, par Back Obama, élu le 4 Novembre 2008 pour être le 44ème président des Etats-Unis. Celui-ci représente un idéal social qui se fonde sur la société de consommation.

Dans la série les Simpson, Matt Groening critique ce rêve américain à travers la critique de l'argent, du patronat, de la mafia qui sont souvent contradictoire avec cet idéal. En plus de ces thèmes, la série fait une critique de la société de consommation.

Dans la série Apu, un immigré indien, arrive dans l'espoir de concrétiser son "rêve américain". Seulement il est gérant du Mini-Market, la célèbre épicerie de la série. Il est souvent racketté par un bandit, le Cobra, et par la mafia. Lors de la sortie du film Les Simpson, quelques magasins aux Etats-Unis se sont transformé en Mini-Market.

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